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Freelances : les entreprises adaptent leur politique RH

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Dans son étude sur les nouvelles politiques RH destinées aux freelances, SD Worx révèle que 95 % des entreprises françaises font appel à des travailleurs indépendants. Plus flexibles et réactifs, ils s’imposent comme une solution face à un marché de l’emploi en pleine tension

Freelances : les entreprises adaptent leur politique RH - © D.R.
Freelances : les entreprises adaptent leur politique RH - © D.R.

Zoom sur les chiffres clés de l’étude.

49,3 % des entreprises les forment

« Nous formons certains freelances à certains savoirs techniques, comme, par exemple, la maîtrise de la bureautique  », raconte Jean-Luc Barbier, country manager chez SD Worx. Si les former est une nécessité, les motiver en est une autre. Selon Jean-Marie Mozziconacci, directeur général de SD Worx, « les freelances travaillent de plus en plus longtemps dans les organisations. Par conséquent, il vaut mieux les impliquer le plus possible. » Pour Jean-Luc Barbier, l’entreprise doit montrer aux freelances que ces apprentissages ont un intérêt pour leur carrière. Aujourd’hui, les travailleurs indépendants ne sont plus séduits par la promesse de postes stables mais de formations durables.

59,2 % des entreprises évaluent les freelances comme les salariés

Est-ce judicieux d’évaluer les salariés et les freelances de la même manière ? Selon Jean-Luc Barbier, cela entraîne des exigences différentes. Néanmoins, « la performance est indépendante d’une étiquette d’employé ou de freelance. » De facto, « il est possible d’évaluer la contribution aux projets de la même manière », estime-t-il. Sans délaisser des codes classiques (ponctualité, loyauté), l’accent doit être mis sur l’apport aux projets. Et cela contribuerait même à « un management plus agile, plus efficace  ». Cette méthode basée sur le résultat offre une meilleure adaptabilité et implique davantage les salariés.

70,4 % des entreprises sensibilisent les freelances à leur culture

L’étude de SD Worx confirme que les freelances ne se fondent pas totalement dans la culture d’entreprise. Seuls 63,2 % se rendent aux fêtes organisées pour le personnel permanent, par exemple. Jean-Luc Barbier avance cependant que « l’essor des start-ups tend à égaliser les relations entre tous les collaborateurs. Les employés travaillent plus autour d’un projet, moins autour d’un chef  ». Cette uniformité encourage une inclusion efficace à la culture d’entreprise. Pour les freelances qui ont l’habitude de travailler de chez eux, il est intéressant de prévoir des espaces de travail communs aux autres employés. C’est de cette manière qu’ils peuvent observer l’avancement des projets, mais aussi se confronter à la culture de l’entreprise.

Clara Phan