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3 min avec Gilles Cavallari, Monster

Le | Site emploi généraliste

Il y a quasiment un an, Randstad annonçait avoir mis la main sur le jobboard américain Monster pour un montant de 429 millions de dollars. Une acquisition qui a permis au site emploi de multiplier les projets, notamment sur le plan technologique, mais aussi de mieux affronter la concurrence, toujours plus accrue

Avant d’être sous la coupe du néerlandais Randstad, Monster montrait, comme beaucoup de jobboards, quelques signes de faiblesse. Entre 2011 et 2015, le chiffre d’affaires du groupe, qui cherchait un repreneur depuis mars 2012, était par exemple passé d’1,04 milliard à 666,9 millions de dollars. Depuis son rachat par le géant de l’intérim, le jobboard, qui revendique 1,7 million de visiteurs uniques par mois, est mieux armé pour affronter ses compères Indeed, LinkedIn et les autres.

Pour se différencier, Monster a décidé de miser sur la technologie. Depuis plusieurs années, le jobboard aux 150 millions de CV multiplie les innovations notamment sur le champ social, avec son outil Social Jobs Ads, qui permet aux recruteurs de s’appuyer sur la puissance des réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram et bientôt Snapchat…) pour booster leur sourcing de candidats actifs et passifs. Plus récemment, la solution Social Brand Campaign est venue enrichir la boîte à outils des recruteurs sur le segment de la marque employeur. Une vitalité technologique que Monster a souhaité valoriser dans sa nouvelle campagne de communication, qui s’est déclinée en juin en télévision, en radio et sur le web et qui devrait reprendre en septembre, avec pour ferme intention de toucher les Millenials, la cible privilégiée des recruteurs.

Comment se déroule l’intégration de Monster au sein de Randstad ? Quels sont les objectifs de l’actuelle campagne de communication ? Comment se développe l’offre de recrutement sociale du jobboard ? Quels sont ses chantiers prioritaires pour 2017 et 2018 ? Les réponses de Gilles Cavallari, président de Monster France.

Aurélie Tachot et Olivia Schmoll