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Marque employeur : Accenture expérimente Facebook Live

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Accenture est loin d’être le dernier à tester de nouveaux dispositifs sur les réseaux sociaux ! Six ans après avoir lancé sa page Facebook Carrières, le cabinet de conseils, qui évolue dans un secteur frappé par un fort turnover, fait ses premiers pas sur Facebook Live. L’objectif ? Présenter, en direct, ses métiers via des témoignages de consultants

Marque employeur : Accenture expérimente Facebook Live - © D.R.
Marque employeur : Accenture expérimente Facebook Live - © D.R.

Une idée simple, économique et efficace.

Sur les réseaux sociaux, Accenture n’en est pas à son coup d’essai. Il y a deux ans, le groupe de conseils s’illustrait par exemple sur Twitter, en lançant une vaste campagne de recrutement sous le hashtag #AccentureRecrute. En début d’année, c’est sur Snapchat puis sur Periscope que l’entreprise a investi afin de présenter, en vidéo, son panel de métiers. Toujours dans cette optique de gagner en visibilité auprès des jeunes talents, le groupe a organisé, fin juin, l’opération « Accenture Inside » sur Facebook. ʺNous assistons depuis plusieurs mois à l’explosion du direct sur les réseaux sociaux. Nous y voyons une excellente opportunité de communication de proximité avec nos candidatsʺ, décrypte Florence Réal, directrice du recrutement d’Accenture France. Si le groupe expérimente autant de médias sociaux, c’est qu’il formule de forts volumes d’embauche : environ 1500 personnes rejoignent ses rangs chaque année, dont deux tiers de juniors, essentiellement des « digital natives ».

30 minutes de témoignages métiers

Pour Accenture, l’objectif de l’utilisation de Facebook Live était de vulgariser les métiers du conseil, qui suscitent beaucoup de questions du côté des jeunes candidats. ʺIl n’est pas toujours facile de comprendre ce qu’on peut faire en tant que consultant dans un groupe comme le nôtre. C’est parfois abstrait… C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de faire témoigner cinq collaborateurs afin qu’ils s’expriment sur leurs métiers de manière plus authentique et moins institutionnel que ce que le service RH ou communication aurait pu faireʺ, explique Florence Réal. Pendant 30 minutes, cinq jeunes consultants d’une vingtaine d’années, issus de formations différentes et travaillant dans des univers variés (le digital, les technologies, les opérations…) ont ainsi répondu aux questions d’un animateur, depuis l’espace détente du siège d’Accenture. Pour ces volontaires, ce n’était toutefois pas un saut dans l’inconnu. Et pour cause : impossible, pour le groupe, de faire de la modération avec cet exercice en direct. ʺEn amont du Live, nous avons répondu aux questions de nos consultants, nous les avons briefé sur les règles de communication et de confidentialité à respecter et nous leur avons rappelé les éléments de langage issus de notre marque employeur afin de les aider à formaliser leurs idées. Cette opération n’a donc pas nécessité beaucoup d’organisation préalableʺ, confie-t-elle.

Facebook et Snapchat, les chouchous

Le premier live « Accenture Inside » a suscité beaucoup de réactions du côté des candidats. La vidéo enregistrait ainsi plus de 1700 vues, moins d’une semaine après sa diffusion. La dizaine de questions posées par les internautes dans les commentaires a essentiellement porté sur la journée type des consultants, le type de missions qu’ils menaient… Impossible, pour le groupe de conseils, de savoir si celle opération lui a permis de récolter de nouvelles candidatures. ʺC’est difficile à tracker, confirme Florence Réal. Les impacts sont indirects : c’est au cours des entretiens de recrutement que les candidats nous confient avoir découvert nos métiers par les réseaux sociaux.ʺ Une limite qui ne devrait pas freiner Accenture. Le groupe, qui dénombre 400 000 collaborateurs dans le monde, envisage de réitérer l’expérience sur Facebook et sur Snapchat, via la fonctionnalité SnapLive, ʺà condition que ces réseaux, aujourd’hui les plus plébiscités par les jeunes talents, ne s’épuisent pasʺ, insiste la directrice du recrutement, bien consciente que certains médias sont vite passés de mode.

Aurélie Tachot