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StaffMe annonce une levée de fonds de 3 millions d’euros

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Faire matcher des étudiants auto-entrepreneurs, en quête de missions ponctuelles, et des entreprises, en recherche de main-d’œuvre, tel est le leitmotiv de StaffMe lancée en 2016. Après un premier tour de table de 500 000 euros, 6 mois après sa création, la start-up annonce aujourd’hui une levée de fonds de 3 millions d’euros

StaffMe annonce une levée de fonds de 3 millions d’euros - © D.R.
StaffMe annonce une levée de fonds de 3 millions d’euros - © D.R.

De quoi viser haut !

Jean-Baptiste Achard et Amaury d’Everlange, les co-fondateurs de StaffMe ont le sourire. Et ils peuvent. Depuis la création de leur start-up en mai 2016, leur outil ne cesse d’amplifier les mises en relation et collaborations professionnelles ponctuelles entre entreprises et étudiants. « Aujourd’hui, 25 000 étudiants auto-entrepreneurs sont inscrits sur StaffMe et nous recensons 1000 entreprises parmi lesquelles Danone, Sodexo, Lagardère… Et bien entendu de nombreuses PME. Très concrètement nous plaçons plus de 300 étudiants en entreprises chaque jour, sur une trentaine de types de missions différentes (vente, logistique secrétariat, restauration…) », détaille Jean-Baptise Achard. Et ce n’est qu’un début. Enfin l’espère t-il… Car l’ambition de StaffMe est de jouer dans la cours des grands. De « chatouiller », dixit Jean-Baptiste, les mastodontes de l’intérim, dont le fonctionnement est identique au leur. A savoir,  la gestion globale d’un contrat de mission, de la mise en relation au paiement, en passant par la facturation, sans oublier la part de commission qui s’élève chez StaffMe à 20 % du taux horaire. « D’ici 3 à 4 ans, nous souhaitons multiplier par 10 notre volume d’affaires. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de la levée de fonds de 3 millions d’euros bouclée en moins de 6 mois, auprès de Turenne Capital et M Capital Partners. Notre volonté commune : propulser StaffMe comme un acteur majeur de l’intérim en national. Un marché en pleine expansion, le travail temporaire ayant enregistré, en France, l’année dernière, une augmentation de 12 %, », précise Jean-Baptiste Achard.

En 2018, StaffMe va recruter une vingtaine de nouveaux collaborateurs

Avec l’argent récolté StaffMe, qui compte actuellement 13 salariés, va principalement développer son capital humain en recrutant une vingtaine de nouveaux collaborateurs en  2018. « Des techniciens pour améliorer la plateforme et l’algorithmie mais aussi des profils commerciaux et marketing pour promouvoir notre solution auprès des entreprises et développer notre volume d’affaires », explique Jean-Baptiste.  En action sur tout le territoire avec une prédominance sur Paris où 65 % de l’activité se concentre, StaffMe souhaite ainsi accroître son déploiement sur l’ensemble de l’Hexagone. Et concernant sa cible ? « Nous n’avons pas la volonté, de nous adresser à un autre public que les jeunes auto-entrepreneurs de 18 à 27 ans. Ils sont motivés. Ils ont besoin d’aide pour s’insérer dans le monde du travail et enfin ils sont totalement en adéquation avec notre solution qui est très digitalisée  » ajoute Jean-Baptiste. D’ailleurs, c’est bel et bien sur ce dernier point que réside la plus-value  de StaffMe. La digitalisation au service de la performance via un recueil de données constant sur les compétences des candidats, dès leur entrée sur la plateforme et au fil des missions qu’ils relèvent.  De quoi affiner son algorithme et faire matcher les offres des entreprises avec les bons candidats en à peine quelques heures. Une réactivité en phase avec l’évolution du marché de l’emploi.

Gérald Dudouet