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Les cinq chiffres à retenir à propos des jeunes diplômés

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Malgré des conditions de recherche difficiles, les jeunes diplômés semblent retrouver confiance dans leur capacité à intégrer le marché du travail. Comment entrevoient-ils leur avenir ? La réponse en cinq chiffres-clés, issus de la 4e édition du baromètre de l’humeur des jeunes diplômés mené par Deloitte et OpinionWay auprès d’un échantillon de 1000 personnes

Les cinq chiffres à retenir à propos des jeunes diplômés
Les cinq chiffres à retenir à propos des jeunes diplômés

60 % des jeunes diplômés en poste

« Un pourcentage en progression de 9 points par rapport à l’an dernier, mais qui reste insuffisant », selon Jean-Marc Mickeler, DRH associé chez Deloitte France. Et qui est à modérer. Car si le marché de l’emploi des jeunes diplômés de moins de 3 ans connaît une embellie, le recours aux contrats précaires se renforce. Les CDD et les temps partiels progressent de 8 et 6 points par rapport à 2014.

49 % font confiance aux employeurs

La confiance à l’égard des employeurs progresse de 6 points par rapport à l’an dernier. Un résultat dont les entreprises ne peuvent se satisfaire, mais qui prouve que leurs efforts concernant la refonte des processus RH et des modes de management commencent à payer. « La dédiabolisation de l’entreprise à travers le discours des pouvoirs publics expliquent, en partie, ce regain de confiance. »

29 CV envoyés avant de trouver un emploi

Le marché de l’emploi étant de plus en plus tendu, le nombre de candidatures envoyées par les jeunes diplômés avant de décrocher un poste ne cesse d’augmenter : ces derniers adressent 29 CV et lettres de motivation. Soit quasiment le double de janvier 2013. Quant à la durée de leurs recherches d’emploi, elle évolue peu : 11 semaines en moyenne, contre 10 semaines il y a deux ans.

39 % d’inadéquation entre la formation et l’entreprise

C’est le résultat le plus surprenant de l’étude : 39 % des jeunes diplômés estiment que les compétences acquises lors de leur cursus correspondent rarement ou jamais aux attentes des entreprises. Preuve en est « qu’il est temps de s’interroger sur notre offre académique qui est, certes, pléthorique mais encore trop peu adaptée au contexte de l’entreprise », selon Jean-Marc Mickeler.

21 % envisagent l’expatriation

Cette année, les jeunes diplômés ne sont que 21 % à envisager une expatriation, contre 27 % en 2014. La difficulté de trouver un poste en France est la principale raison de ce départ. C’est sans doute la raison pour laquelle ils ne se voient pas revenir en France : 65 % déclarent que leur avenir est à l’étranger. Un exil des talents qui pourrait rapidement porter préjudice aux entreprises.

Aurélie Tachot