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Leboncoin.fr affiche un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros

Le | Site emploi généraliste

Le site de petites annonces enregistre une progression de son chiffre d’affaires de 80 % en 2011. Une bonne santé qui concerne également la rubrique emploi. Avec 1,4 million de visiteurs uniques par mois, sa fréquentation dépasse celles d’Indeed, Cadremploi et l’Apec

Avec l’annonce récente d’un chiffre d’affaires 2011 de 64 millions d’euros, Leboncoin.fr confirme sa prépondérance sur le marché des petites annonces françaises. Du côté des job-boards, il fait désormais partie des sites qui comptent. Pôle Emploi mis à part, Leboncoin.fr se situe en tête en nombre d’annonces, avec 61 000 offres en circulation quand Regionsjob en comptabilise 30 000. En nombre de visiteurs uniques par mois, il se place en deuxième position avec 1,4 million. Devant, on retrouve Regionsjob (1,6 million). Derrière, Indeed (1,38 million) et Cadremploi (1,3 million). 

En cours d’amélioration

En choisissant le créneau peu exploité des annonces de proximité (artisanat, services à la personne, activités commerciales), le site a donc vu juste. « 80 % de nos annonces ne se trouvent nulle part ailleurs », observe Antoine Jouteau, directeur marketing et commercial du Bon Coin. Aujourd’hui, environ une personne sur dix visite le site pour consulter les annonces d’emploi. Une fréquentation qui vaut bien quelques améliorations. D’ici quelques semaines, de nouvelles options devraient faire leur apparition pour les recruteurs : un compte personnel avec l’historique des annonces, un accès aux statistiques de fréquentation des offres, le téléchargement de candidatures depuis une CVthèque. La recherche d’emploi sur le site sera également affinée par poste et par secteur d’activité. Leboncoin.fr répond en cela à la demande des entreprises qui souhaitaient davantage de confort dans l’utilisation.

La gratuité toujours d’actualité

Malgré ces changements, le champion des petites annonces compte conserver la gratuité sur la rubrique, quand d’autres secteurs comme l’automobile et l’immobilier sont passés à une version payante pour les professionnels. « C’est une question que l’on se pose. Mais la première phase consiste à améliorer l’usage », explique Antoine Jouteau.

Aurélie Le Caignec