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Etude : des postes à pourvoir faute de candidats qualifiés

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Le marché actuel de l’emploi n’est pas seulement frustrant pour ceux qui recherchent un emploi, mais aussi pour les entreprises qui ont des postes non pourvus fautes de candidats qualifiés. D’après une étude CareerBuilder, 62 % des employeurs avouent être préoccupés par l’augmentation du manque de compétences des candidats en France et 44 % déclarent avoir des postes à pourvoir pour lesquels ils ne trouvent pas de candidats qualifiés

Etude : des postes à pourvoir faute de candidats qualifiés - © D.R.
Etude : des postes à pourvoir faute de candidats qualifiés - © D.R.

Cette enquête nationale menée en ligne en janvier 2014 porte sur un échantillon représentatif de 500 dirigeants d’entreprises (avec des responsabilités de recrutement de salariés) dans tous les secteurs et tailles d’entreprise en France.

Inadéquation entre candidats et postes à pourvoir !

Actuellement 60 % des employeurs estiment que les compétences des candidats ne sont pas en adéquation avec les emplois disponibles. Pour 39 % d’entre eux, des postes restent vacants pendant 12 semaines ou plus. Il devient alors évident que les coûts liés à cette pénurie de compétences adéquates peuvent rapidement s’additionner et avoir de lourdes conséquences sur la performance des entreprises.
7 employeurs sur 10 se disent préoccupés par l’impact négatif de cette pénurie de compétences persistante sur leurs activités. Parmi les conséquences, les employeurs déclarent devoir faire des compromis sur la qualité du travail accompli, subir une perte de chiffre d’affaires et une hausse des départs volontaires de leurs salariés :

  • Augmentation de la charge de travail et baisse de moral des salariés : 29 %
  • Augmentation du turn-over : 27 %
  • Incapacité à faire croître leur entreprise : 18 %
  • Perte de chiffre d’affaires : 16 %

« Le manque de compétences en France est une question qui ne va pas disparaître de sitôt”, a déclaré Tony Roy, Président de CareerBuilder Europe. “Aujourd’hui il y a un décalage croissant entre les compétences que les employeurs recherchent et les compétences disponibles sur le marché du travail.
Principale conséquence : les candidats et les entreprises passent à côté d’opportunités et de multiples situations négatives se créent pour les entreprises. C’est pourquoi nous constatons que de plus en plus d’employeurs investissent dans des programmes de formation qui permettront aux salariés de leur entreprise d’être plus compétitifs, à court et à long terme ».

Les entreprises prennent les choses en main.

Pour combler cette pénurie, les employeurs mettent en place des actions pour favoriser l’émergence des talents dont ils ont besoin.

56 % ont recruté une personne qui ne remplissait pas tous les prérequis, tout en aidant cette personne à monter en compétences sur le poste. Plus de la moitié (52 %) des employeurs prévoient de former des salariés qui n’ont pas d’expérience dans leur secteur ou domaine et de les recruter en 2014. 38 % des entreprises allouent plus de 60 000€ par an en formation, tandis que 21 % en dépensent 160 000€ ou plus.

La majorité des employeurs (75 %) s’accordent sur le fait qu’ils doivent s’efforcer de trouver des profils avec des compétences rares ou offrir des opportunités afin que les personnes soient plus qualifiées. Enfin 44 % des employeurs déclarent prendre en charge les formations de leurs salariés.

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