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Ils ont testé : la cooptation via les réseaux sociaux

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En début d’année, Electro Dépôt a décidé de miser sur la cooptation pour donner un nouvel élan à ses recrutements. Pour l’aider dans cette étape, l’enseigne de distribution a choisi Keycoopt, une plateforme de recrutement qui permet à des cadres de recommander des candidats qu’ils connaissent

Ils ont testé : la cooptation via les réseaux sociaux - © D.R.
Ils ont testé : la cooptation via les réseaux sociaux - © D.R.

Depuis son lancement en 2004, Electro Dépôt connaît un fort développement en France. En l’espace de cinq, l’effectif de l’enseigne a doublé : aujourd’hui, elle dénombre environ 1300 collaborateurs répartis dans environ 60 magasins en France. Pour accompagner ses besoins en matière de recrutement, le groupe de distribution mise, depuis trois ans, sur les réseaux sociaux. « Aujourd’hui, une équipe de deux chargés de recherche approche les candidats sur les jobboards, LinkedIn et Viadeo, en particulier pour leur proposer des postes de directeurs adjoints », explique Stéphane Wilmotte, DRH d’Electro Dépôt.

Toucher des profils rares

Cette stratégie sur les réseaux sociaux, qui représente environ 40 % des recrutements du groupe, s’accompagne du développement de la cooptation. « Comme les candidats proposés par les jobboards ou les cabinets de chasse ne suffisaient pas à répondre à nos volumes de recrutement, nous avons décidé d’expliquer précisément nos critères de sélection et de nous lancer dans la cooptation, via la plateforme de recrutement Keycoopt », précise-t-il. En publiant, au sein de ce portail, ses offres d’emploi dédiées aux cadres, l’enseigne Electro Dépôt s’appuie sur le réseau de plusieurs centaines de coopteurs. Pourtant, le groupe n’intercepte qu’un nombre limité de CV. « En moyenne, nous recevons entre 2 et 6 candidatures par offre d’emploi publiée. C’est, certes, assez peu. Toutefois, elles sont toujours qualifiées. Récemment, j’ai diffusé une annonce pour un poste de responsable des relations sociales. Malgré la rareté de ce profil sur le marché, j’ai reçu trois CV vraiment intéressants », raconte-t-il. Et c’est bien là tout l’attrait de Keycoopt. Grâce à cet outil, le DRH parvient à toucher des candidats qui ne sont pas présents sur LinkedIn et Viadeo. Ces derniers sont, par ailleurs, beaucoup plus sensibles aux opportunités qui leur sont proposées via cette plateforme dans la mesure où ce sont leurs propres connaissances qui se tournent vers eux, non des chasseurs de tête.

Quel retour sur investissement ?

Grâce à la cooptation, qui représente désormais 21 % des recrutements d’Electro Dépôt, l’enseigne a réussi à embaucher des profils rares ou pénuriques pour un investissement financier limité. « A chaque recrutement finalisé, nous reversons 10 % de la rémunération annuelle brute du candidat à Keycoopt, soit 2,5 fois de moins qu’à un cabinet de chasse », préciseStéphane Wilmotte. Grâce à sa stratégie digitale, le groupe a fortement réduit son budget alloué au recrutement. « De 300 000 en 2010, il est passé à 80 000 euros aujourd’hui. En quatre ans, nous avons divisé par trois le volume des recrutements effectués via des cabinets de chasse », illustre-t-il.

Aurélie Tachot