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RegionsJob annonce une croissance de 18 % en 2017

Le | Site emploi spécialisé

Ils sont décidemment en grande forme. Porté par une stratégie de diversification et de segmentation bien sentie, RegionsJob revendique 38 millions d’euros de commandes pour 2017 (contre 32 en 2016), 100 millions de visites sur l’année pour 11 millions de candidatures, au total. En 2018, le groupe entend continuer à investir dans l’expérience candidat, notamment en partant à l’assaut de Whatsapp et Messenger

RegionsJob annonce une croissance de 18 % en 2017 - © D.R.
RegionsJob annonce une croissance de 18 % en 2017 - © D.R.

En 2016, le groupe RegionsJob parlait déjà de l’année de tous les records. « 2017 a été fantastique, nous avons fait des progressions encore plus fortes. Elles sont liées à un contexte économique favorable mais nous avons aussi observé des croissances excellentes sur l’utilisation de nos services, avec plus de 600 000 offres diffusées sur l’ensemble de nos plateformes, soit + 40 % en un an » se félicite le DG, Jérôme Armbruster. Après le lancement de MaFormation.fr en 2012, puis de Cadreo.com en 2014, le groupe dévoilait son jobboard Hellowork.io en mars dernier, s’attaquant ainsi aux métiers du digital, puis Helloskills.io en décembre, son pendant sur la formation. Le tout, en plus de ses 7 sites d’emplois régionaux (OuestJob, Pacajob, etc.) et ParisJob.  « Notre vision par communautés [Régions, Paris, Digital et Cadres] continue à bien fonctionner car elle se traduit par une belle fidélité des candidats avec une augmentation de 57 % du nombre de candidatures » ajoute le dirigeant.

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier…

 Face au déclin annoncé de l’annonce d’emploi traditionnelle, le groupe avait aussi placé ses pions dans des solutions technologiques tierces, comme le logiciel de multidiffusion TalentPlug (en joint venture avec FigaroClassifieds) ou l’ATS TalentDetection, racheté en 2016. Au total, ces produits annexes pèsent « moins de 10 % du CA » groupe, selon Jérome Armbruster, « mais participent à la bonne utilisation de nos outils et à la qualité du matching final entre candidat et recruteur ». Quant à Cadreo, il aurait bénéficié d’une croissance de 50 % cette année et générerait désormais autour de 2 millions d’euros de CA. C’est sur ses « nouveaux » segments, c’est-à-dire les cadres, le digital et le marché parisien, que le groupe entend miser et progresser. « Pour la première fois, nous dépassons les 100 millions de visites sur l’année, pour l’ensemble de nos plateformes. Nos sites hors régions représentent environ 40 % du trafic et des candidatures générées. Notre objectif est désormais de dépasser les 50 %  » confirme RegionsJob.

Pas de répit pour l’innovation

Car l’an dernier, la concurrence s’est encore renforcée sur le terrain historique de RegionsJob, notamment avec l’arrivée en trombe de l’offre payante du site LeBonCoin sur l’emploi. « Des nouveaux acteurs sont entrés sur le marché avec énormément de moyens. On les a beaucoup vus et ils ont de beaux atouts. Néanmoins, ils n’ont pas encore transformé l’essai auprès des candidats, car pour l’instant leur service est basique et focalisé uniquement sur l’annonce » analyse RegionsJob. En 2018, le groupe va continuer de miser sur son service d’annonces augmentées, présenter officiellement la nouvelle version de sa CVthèque et relancer sa campagne de communication « Souriez c’est lundi » sur M6 en janvier et sur France Inter en février. Son offre de sourcing événementiel va s’affiner, avec la possibilité de croiser la data propre à RegionsJob avec celle de Facebook et Google.  Enfin, RegionsJob entend enrichir ses canaux de communication avec les candidats, au-delà de l’email et du SMS. « Nous testons de nouveaux outils pour adresser les Millennials sur des systèmes de messagerie type Messenger ou WhatsApp », conclut le dirigeant. 

Gaëlle Fillion