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Le Top 3 des meilleures start-up RH par catégorie

Le | Gestion des talents

Les start-up sont, chaque année, de plus en plus nombreuses à graviter dans la sphère des ressources humaines… L’occasion, pour Akoya Consulting de réaliser une cartographie des jeunes pousses qui combinent le mieux les facteurs d’innovation, de maturité et de pertinence. Et ce dans quatre catégories majeures : le recrutement, le talent management, la vie au travail et la formation

Le Top 3 des meilleures start-up RH par catégorie
Le Top 3 des meilleures start-up RH par catégorie

La première partie de l’année 2017 a été riche en actualités pour les start-up RH françaises. Les levées de fonds se sont multipliées, atteignant des montants record jusqu’ici réservés aux fleurons mondiaux. Pour s’y retrouver dans la jungle de la HR Tech, le cabinet Akoya Consulting a réalisé un classement des start-up qui, à ses yeux, sont les plus prometteuses. ʺSur les 100 start-up RH que nous avons passé au crible, 55 ont été éligibles à nos critères de sélection, qui sont d’être en activité, d’avoir un premier client, de ne pas avoir levé plus de 3 millions d’euros, de faire partie de la French Tech et d’avoir le capital humain pour sujet d’étudeʺ, détaille Vincent Barat, le co-fondateur. Ces jeunes pousses ont ensuite été classées en fonction de trois facteurs : l’innovation de leur outil, la maturité de leur offre et leur pertinence par rapport au marché. Des critères, certes, subjectifs, mais qui illustrent de manière intéressante les tendances RH qui inspirent le plus les start-up actuelles.

Top 3 des start-up RH dans le recrutement

1. Riminder 

2. Goshaba 

3. MyCommunIT

Située à la 1ère place de ce Top 3, Riminder met parfaitement en lumière les opportunités qu’offre l’intelligence artificielle en matière de sourcing de talents. Elle est talonnée par Goshaba, qui permet aux entreprises d’identifier les meilleurs profils grâce à une technologie alliant Big Data et sciences cognitives. ʺCes deux start-up illustrent la puissance que les algorithmes prennent au fil des mois dans les RH. A l’heure où le marché de l’emploi, notamment celui des cadres, est de nouveau porteur, les entreprises n’hésitent plus à faire parler leurs volumes de donnéesʺ, décrypte Vincent Barat.

Top 3 des start-up RH dans le talent management

1. Praditus 

2. Apitalent 

3. eLamp

En matière de gestion des talents, le marché des start-up montre également une belle vitalité. Pourtant, l’équation qu’elles doivent résoudre n’est pas simple : ʺleur enjeu est de proposer des accompagnements individuels mais aussi et paradoxalement collectifs afin d’aider les RH à construire leur plan de formationʺ, résumeleco-fondateur d’Akoya Consulting.Quoiqu’il en soit, à l’heure où la notion de talents est de plus en plus large, où les outils d’assessment ne sont plus réservés qu’aux cadres, nul doute que les start-up Praditus, Apitalent et eLamp ont de beaux jours devant elles.

Top 3 des start-up RH dans la vie au travail

1. Kiplin

2. Stimul

3. Hyphen

La vie au travail fait partie des thématiques les plus porteuses du moment… Beaucoup de start-up (donc d’investisseurs !) s’y intéressent, ʺen particulier par le biais des objets connectésʺ, note Vincent Barat. Parmi elles : Kiplin, qui occupe la 1ère place de ce classement. Son crédo ? Orchestrer des challenges en ligne visant à favoriser la qualité de vie au travail. Située à la 3e place, la start-up Hyphen s’appuie, quant à elle, sur l’analyse sémantique pour offrir aux RH et aux managers des outils d’écoute active et en temps réel de leurs employés.

Top 3 des start-up RH dans la formation

1. Skilero

2. Unatti

3. Learn Assembly

De toutes les catégories RH étudiées par Akoya Consulting, ʺla formation est certainement l’une des plus maturesʺ, estime Vincent Barat. A la croisée entre le recrutement et la formation, Skilero s’empare de la 1ère place du podium en surfant sur la tendance des MOOC. A la 2e place, Unatti facilite, par le biais de sa plateforme, l’apprentissage entre pairs, le mentoring, le parrainage… Un positionnement innovant qui permet aux entreprises de sortir de la dimension encore trop « top down » des MOOC.

Aurélie Tachot