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L’ubérisation, au coeur des échanges du Digital HeRoes Day®

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Puisqu’elle fait émerger de nouveaux modèles, la digitalisation bouscule les organisations, notamment les services RH, qui doivent apporter davantage de simplicité et d’agilité à leurs actions. Ce phénomène d’ubérisation n’a pas manqué de faire réagir les décideurs RH, réunis par PeopleDoc lors du Digital HeRoes Day®

L’ubérisation, au coeur des échanges du Digital HeRoes Day® - © D.R.
L’ubérisation, au coeur des échanges du Digital HeRoes Day® - © D.R.

Uber, Airbnb et BlaBlaCar sont devenus les fers de lance d’un nouveau modèle : plus simple, plus flexible et plus collaboratif. Pas étonnant, donc, que le buzzword « ubérisation » ait été maintes fois prononcé par la fonction RH, lors de l’événement Digital HeRoes Day®, organisé par PeopleDoc. Pour Jean-Claude Legrand, Directement du Développement International RH chez L’Oréal, le risque de connaître le même sort que les chauffeurs de taxis et de VTC, est bel et bien là. « L’ère du digital a permis aux collaborateurs d’être davantage autonomes dans leur carrière. Ils peuvent désormais se benchmarker eux-mêmes via les outils sociaux. Si nous n’intégrons pas davantage de proximité dans l’accompagnement de nos talents, nous risquons de les perdre », a-t-il expliqué lors d’une keynote suivie par des centaines de personnes.

La riposte des DRH est en marche

Pour éviter de se faire « ubériser »,Axa a trouvé la parade. « Nous avons créé un Lab qui est en veille sur le marché des assurances. Sa mission est d’identifier les tendances qui peuvent disrupter nos modèles économiques pour les deux prochains cycles », a confié Diane Rivière, DRH et Digital Leading Business Groups d’Axa France. Toujours dans cette démarche prospective, le groupe incube une grande variété de projets entrepreneuriaux, ce qui lui permet d’évoluer au sein d’un écosystème de start-up, qu’il rachète à l’envi. Pour rester dans la course, le groupe de transport Transdev a opté pour une stratégie quasi-similaire. « Nous avons créé une Digital Factory, qui est un incubateur de projets dédié à l’innovation de rupture. Il nous permet de nous ouvrir au marché et d’aller vers un modèle d’entreprise étendue, ouvert à nos partenaires », a illustré Véronique Subileau, DRH du groupe, lors d’une table ronde. Pour mieux coller aux nouvelles attentes de ses collaborateurs et à son organisation matricielle, le groupe Eurazeo s’est, lui aussi, entièrement remis en question. « Nous avons mis en place de nouveaux modes de travail à distance, redonné un rôle d’accompagnateur aux managers, protégé nos équipes de l’hyper-connexion, favorisé les feedbacks de nos managers, travaillé sur les viviers externes de compétences… », a illustré la DRH Ewa Brandt.

Et l’humain dans tout ça ?

A force d’acculturer les équipes à la digitalisation et d’investir dans de nouveaux outils, « le risque n’est-il pas de déshumaniser l’entreprise ? », a soulevé Clément Buyse, co-fondateur et Directeur Général de PeopleDoc. La réponse des DRH présents ne s’est pas fait attendre. « La digitalisation nous a, au contraire, permis de remettre le client au centre de nos décisions et au début de la chaine de valeurs », a témoigné Dominique Szulka, Directeur du développement RH de Coface. Pour Véronique Subileau, ce succès repose sur la faculté des entreprises, notamment des professionnels RH, à « créer des visions inspirationnelles ». Un avis pas forcément partagé par Laurent Choain, DRH Groupe de Mazars. « Un projet d’entreprise qui galvanise tous les salariés, ça n’existe plus », a-t-il tranché, lors d’une table ronde.

Aurélie Tachot