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« D’ici cinq ans, nous aimerions atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires », Alain Thibault, Julhiet-Sterwen

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Fin janvier, les sociétés Bernard Julhiet et Sterwen ont décidé de fusionner pour donner naissance à un nouvel acteur combinant deux expertises : l’accompagnement organisationnel et humain ainsi que le conseil opérationnel, comme l’explique Alain Thibault, président de la nouvelle entité qui pèse, via ses 300 collaborateurs, 43 millions d’euros de chiffre d’affaires

« D’ici cinq ans, nous aimerions atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires », Alain Thi - © D.R.
« D’ici cinq ans, nous aimerions atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires », Alain Thi - © D.R.

Quelles sont les raisons de ce rapprochement ?

Du fait de sa taille sur le marché, le groupe Bernard Julhiet mène de plus en plus de projets de transformation de grande envergure, pour lesquels le langage métier du client est demandé. Puisque nous ne disposions que d’un langage RH, nous avons souhaité nous rapprocher d’experts métiers, notamment de Sterwen. Nos synergies sont d’abord commerciales. Même si nos équipes respectives ne fusionneront pas, elles expliqueront aux clients la palette de services de notre nouvelle entité. Les grands comptes que Sterwen dénombre parmi ses clients vont donc naturellement être à l’écoute de Bernard Julhiet et associer les deux sociétés pour leurs projets de transformation.

En quoi leurs expertises sont-elles complémentaires ?

En d’autres termes, Julhiet intervient en amont d’un projet de transformation, via le levier des talents, grâce à ses activités de change management, d’engagement des collaborateurs, d’évaluation des compétences… La société Sterwen peut, quant à elle, déployer les recommandations de Julhiet, au travers de ses missions en pilotage de la transformation, efficacité opérationnelle, maîtrise d’ouvrage métier… Concrètement, cela signifie que notre entité accompagne les entreprises sur toute la chaine de valeur de la transformation, de la conception jusqu’à la mise en œuvre.

Qu’est-ce-que ce rapprochement va changer ?

La société Bernard Julhiet va non seulement gagner en visibilité, mais aussi en crédibilité. Lorsqu’elle se retrouvera face à un groupe du CAC 40, elle aura à la fois un centre de services plus large à proposer et une solidité financière plus importante. Grâce à cette fusion, la société Sterwen devrait, quant à elle, enrichir son offre d’une dimension liée la performance RH. La typologie d’entreprises à laquelle nous nous adressons est très complémentaire : son portefeuille de clients, aujourd’hui tourné vers les secteurs de la banque et des assurances, devrait donc également s’élargir à l’ensemble des services, et pas seulement financiers.

Quels sont les objectifs de cette nouvelle entité pour 2015 ?

L’année 2015 sera consacrée à la présentation de notre nouvelle offre de services et à notre développement à l’international, où nous générons actuellement 15 % de notre chiffre d’affaires. Sans nous précipiter, nous devrions nous tourner vers la Suisse, le Maroc, le Canada… La croissance de notre nouvelle entité, qui enregistre un chiffre d’affaires cumulé de 43 millions d’euros (27 pour Julhiet et 16 pour Sterwen), devrait s’élever à 10 %. Puisqu’en 2015, nous prévoyons de vendre des projets d’envergure, les bénéfices financiers du rapprochement seront visibles dès 2016. D’ici cinq ans, nous aimerions atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, grâce à des acquisitions.

Aurélie Tachot