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« Notre instrument d’apprentissage, c’est le court-métrage », Maria Perillo, ABA English

Le | Digital learning

Depuis quelques mois, l’académie en ligne ABA English ne cesse de faire parler d’elle. De par sa levée de fonds de 10,5 millions d’euros, clôturée fin mai, mais aussi de par sa modalité pédagogique de prédilection : le court métrage, qui permet aux élèves d’apprendre comme s’ils étaient expatriés dans un pays anglophone

« Notre instrument d’apprentissage, c’est le court-métrage », Maria Perillo, ABA English - © D.R.
« Notre instrument d’apprentissage, c’est le court-métrage », Maria Perillo, ABA English - © D.R.

Les précisions de Maria Perillo, Chief Learning Officer d’ABA English.

Pouvez-vous présenter ABA English ?

ABA English est une académie en ligne espagnole, qui est spécialisée dans l’enseignement de l’anglais. Plus de 10 millions d’élèves de tous niveaux dans le monde, dont 1 million en France, se connectent à notre plateforme web, qui est accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un mobile. Notre instrument d’apprentissage, c’est le court-métrage avec ou sans sous-titre. Il est intégré à nos parcours de formation, qui sont structurés de 144 unités d’enseignement permettant aux apprenants de développer les compétences linguistiques de base : écouter, parler, lire et écrire. Notre plateforme propose également des leçons en vidéo, qui consolident l’apprentissage de la grammaire anglaise.

En quoi le court-métrage est-il adapté à l’apprentissage d’une langue ?

Nos courts-métrages traitent des situations de la vie quotidienne des pays anglophones : ils permettent donc à nos élèves d’apprendre l’anglais comme s’ils partaient vivre à l’étranger ! Notre approche consiste à leur proposer de comprendre et de parler la langue, avant de l’écrire et d’en appréhender la grammaire. Cette méthodologie est basée sur l’apprentissage contextuel et situationnel, qui reprend les mêmes mécanismes d’apprentissage qu’une langue maternelle. Cette méthode intuitive nous a récemment valu d’être la première académie digitale autorisée à remettre les certifications officielles de Cambridge English, notamment du BULATS.

Vous avez clôturé, en mai dernier, une levée de fonds de 10,5 millions d’euros. Quels projets allez-vous mener avec ce nouveau capital ?

Grâce à ce tour de table auprès de Kennet Partners, Nauta Capital et l’entrepreneur Iñaki Ecenarro, nous allons pouvoir continuer à développer notre méthode d’enseignement naturel de l’anglais afin, notamment, de toucher une plus grande variété d’entreprises, notamment celles qui souhaitent améliorer les compétences commerciales de leurs employés, en anglais. Nous prévoyons également de nous développer davantage à l’international, notamment en Chine, en Turquie, en Russie mais aussi dans les 170 pays où nous sommes déjà : le Brésil, la France, les Etats-Unis… D’ici 2017, nous espérons pouvoir dénombrer 30 millions d’élèves dans le monde.

Aurélie Tachot