Formation

La start-up Serious Factory lève 1 million d’euros

Le | Digital learning

Serious Factory a bouclé, au début du mois de mai, un premier tour de table d’un million d’euros. Une levée de fonds qui va permettre à l’éditeur de solutions de formation en 3D, qui dispose d’un carnet de commandes bien rempli, de doubler ses effectifs et de tripler son chiffre d’affaires d’ici deux ans

La start-up Serious Factory lève 1 million d’euros - © D.R.
La start-up Serious Factory lève 1 million d’euros - © D.R.

Les serious games continuent de susciter l’intérêt des investisseurs. La preuve avec la levée de fonds d’un million d’euros que vient de finaliser Serious Factory. Lancée en 2007, la start-up francilienne, qui est passée du marché des configurateurs de produit et d’espace à celui de la formation, a réussi à séduire de nouveaux investisseurs grâce à ses solutions de simulateurs 3D et à ses serious games, qui font la part belle aux mises en situation des apprenants. Le 6 mai dernier, les réseaux Investessor, Sibessor 2, Femmes Business Angels et le Fonds régional de co-investissement de la région Ile-de-France sont officiellement entrés dans le capital de la société, qui conçoit essentiellement des dispositifs de formation d’aide à la vente et de relation client. Parmi les arguments que Serious Factory a mis sur la table pour convaincre ces investisseurs : les 45 % de croissance générés par la société en 2015, « sans aucune prospection commerciale, donc uniquement grâce à notre notoriété », glisse William Peres, président-directeur général de Serious Factory.

Une seconde levée de fonds prévue d’ici 2017

Initié en fin d’année dernière, ce tour de table devrait permettre à Serious Factory d’étoffer ses équipes. Une vingtaine de profils de commerciaux, développeurs et marketeurs devraient ainsi rejoindre les rangs de la société, aujourd’hui composée de 22 collaborateurs. Par voie de conséquence, l’éditeur du logiciel Virtual Training Suite™, qui dénombre une cinquantaine de références dont EDF, Total, Dassault Aviation et Renault Trucks (pour qui il a récemment conçu un simulateur de conduite), prévoit également d’enrichir sa solution de nouvelles fonctionnalités, que William Peres tient garder confidentielles. Avant d’envisager un second tour de table d’ici 2017, date à laquelle la start-up espère avoir triplé son chiffre d’affaire, Serious Factory devrait enfin accélérer son développement au travers d’opérations de croissance externe. Des acteurs français ou internationaux dotés d’expertises complémentaires en intelligence artificielle, pourraient, par exemple, intéresser Serious Factory, qui génère déjà près de 20 % de son chiffre d’affaires à l’export.

Aurélie Tachot