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L’EFSET : le test d’anglais gratuit qui pourrait déloger le TOEIC

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Le TOEFL et le TOEIC n’ont qu’à bien se tenir ! Lancé en 2014 par la division Corporate Solutions d’EF Education First, le test EFSET permet aux entreprises d’évaluer le niveau de compréhension de l’anglais de leurs collaborateurs. A la différence des tests traditionnels, souvent couteux, celui-ci est entièrement gratuit et administré en ligne

L’EFSET : le test d’anglais gratuit qui pourrait déloger le TOEIC - © D.R.
L’EFSET : le test d’anglais gratuit qui pourrait déloger le TOEIC - © D.R.

On le sait : la France ne brille pas par son niveau d’anglais. D’après une étude réalisée en fin d’année dernière par EF Education First, qui évalue les compétences en anglais des pays du monde entier, l’Hexagone est même le dernier pays d’Europe. Un classement qui pourrait rapidement évoluer au regard du panel d’offres que les Français ont désormais à leur disposition pour tester et améliorer leur niveau de langues. Lancé fin 2014, l’EFSET fait parmi de ce paysage. « Par opposition aux tests traditionnels comme le TOEIC et le TOEFL, qui sont souvent onéreux, l’EFSET est un test d’anglais gratuit. Pour l’administrer, les entreprises n’ont pas à prévoir de salles dédiées : il est entièrement accessible en ligne », explique Christel Thomet, directrice marketing d’EF Corporate Solutions. Développé par plusieurs experts issus du monde académique dont l’Université de Cambridge, ce test consiste à répondre à un maximum de questions en 50 minutes. Celles-ci portent à la fois sur la compréhension écrite (via, par exemple, des textes à trou) et orale (via des enregistrements audios). Sa spécificité, c’est qu’il s’adresse au plus grand nombre : du débutant balbutiant ses premiers mots en anglais à l’expert quasi-bilingue. Une cible plus large que le TOEIC, le TOEFL mais aussi que l’IELTS, l’un des tests d’anglais les plus prisés au monde. Et qui explique donc le fait qu’il a déjà été passé par plus de 30 millions d’apprenants dans le monde.

Des scores corrélés aux profils LinkedIn

L’autre particularité de l’EFSET, c’est qu’il est adaptatif. Comme de nombreux tests du marché, il est capable de « s’adapter aux réponses de chaque évalué et d’ajuster, en temps réel, le niveau de difficulté des questions », explique Christel Thomet. Puisqu’il s’aligne sur des normes internationales, il permet enfin aux individus de comparer leurs résultats avec ceux des autres tests répondant, eux aussi, au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Concrètement, cela signifie que les évalués retrouvent, dans l’EFSET, la nomenclature qu’ils connaissent : du niveau débutant dit « A1 » au niveau compétent dit  « C2 ». Pour l’instant, le test d’EF, qui n’a pas encore obtenu de certifications, est surtout plébiscité par les particuliers. Ces derniers apprécient de pouvoir adjoindre, à leur profil LinkedIn, la certification qu’ils ont obtenue à l’issue du test. Des grands groupes comme Volvo et Air China commencent à s’y intéresser, souvent sous l’impulsion de salariés ayant déjà passé le test à titre individuel. « Nous proposons aux entreprises de coupler l’EFSET avec l’EFSET Speaking, qui permet de tester un collaborateur sur son niveau d’anglais à l’oral, au travers de questions qui sont posées par téléphone et corrigées en 48 heures par un professeur », précise-t-elle. A l’inverse de l’EFSET, ce test de 15 minutes est payant : environ 47 euros par passation.

Aurélie Tachot