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Plus de 75 % des entreprises utilisent les médias sociaux

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L’utilisation des médias sociaux sur le lieu de travail. Tel était le thème d’une étude réalisée par Proskauer publiée le 14 juillet dernier. Pour la réaliser, le cabinet international d’avocats s’est intéressé aux pratiques de 120 multinationales à travers le monde.

L’étude de Proskauer révèle ainsi que plus des trois quarts des entreprises utilisent les médias sociaux pour des raisons professionnelles. Parmi celles-ci, une large majorité s’est penchée sur ces outils depuis deux ans. Par ailleurs, un quart des répondants interdit l’utilisation aux réseaux sociaux depuis le lieu de travail pour une utilisation non professionnelle.

Une utilisation peu surveillée


A noter que 72,6 % des entreprises interrogées ne surveillent pas du tout l’utilisation des médias sociaux, et que près de 45 % n’ont mis en place aucune politique en la matière. Parmi celles qui ont défini une politique, 44 % couvrent à la fois l’utilisation sur le lieu de travail et en dehors. Un peu moins de la moitié des personnes sondées a d’ailleurs avoué qu’une mauvaise utilisation des médias sociaux était un problème que leur entreprise avait déjà rencontré par le passé, et près d’un tiers a dû prendre des mesures disciplinaires.

Dernière question posée par Proskauer aux participants : autoriser l’accès aux médias sociaux en entreprise représente-t-il un avantage ou un inconvénient ? Selon 10,3 % répondants, il s’agit d’un inconvénient quel que soit le cadre. Mais une majorité estime que si l’utilisation se limite à un cadre professionnel, alors il s’agit d’un avantage. De plus, 31 % pensent que l’accès aux médias sociaux sur le lieu de travail, que ce soit pour des raisons professionnelles ou non, représente bien un avantage.

Ce que dit la loi


L’étude fait également le point sur les obligations légales en fonction des pays. Il en ressort par exemple qu’en Allemagne, contrairement à ce qui se pratique en France, les employeurs ne sont pas obligés d’informer le comité d’entreprise s’ils souhaitent surveiller les activités en ligne d’individus. En revanche l’implication du comité d’entreprise est obligatoire dans le cas d’une surveillance portant sur l’ensemble d’une entreprise. En Angleterre, la surveillance doit être proportionnelle : les raisons doivent être assez pertinentes pour justifier l’intrusion dans la vie privée d’un employé.

Séverine Dégallaix