Recrutement
&
talents

« Une application mobile plus réactive que les jobboards et moins couteuse que l’intérim », Antoine Po

Le | Site emploi spécialisé

Après CornerJob, c’est au tour de Job Minute de se positionner sur le marché de la recherche d’emploi sur mobile ! Lancée il y a quelques mois, son application promet de répondre aux besoins urgents des restaurateurs et des hôteliers en proie à des difficultés de recrutements et à de fortes rotations de personnel, comme l’explique Antoine Poiron, le co-fondateur

« Une application mobile plus réactive que les jobboards et moins couteuse que l’intérim », Antoine Po - © D.R.
« Une application mobile plus réactive que les jobboards et moins couteuse que l’intérim », Antoine Po - © D.R.

Qu’est-ce que Job Minute ?

J’ai imaginé Job Minute en juillet 2015, après avoir constaté que les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, qui font face à un turnover important, rencontraient des difficultés pour recruter du personnel qualifié, en particulier pour des missions courtes de type extras ou CDD. J’ai donc créé, avec mon associé, une application mobile disponible sur Android et, depuis peu, sur IOS qui offre davantage de réactivité que les jobboards et les réseaux sociaux et qui est moins couteuse que l’intérim. Elle est articulée autour de trois volets : le sourcing des candidats, la mise en relation quasi-instantanée avec les employeurs grâce aux notifications par push et la gestion administrative.

Quelles étapes du cycle du recrutement l’application couvre-t-elle ?

Elle permet aux employeurs de mettre en ligne leurs missions, de recevoir une sélection de profils parmi notre vivier de 750 candidats actifs et d’entrer en contact avec eux. Le laps de temps entre l’expression du besoin et l’arrivée du candidat sur le lieu de travail peut ainsi être ramené à 1 heure ! Nous nous chargeons également de l’envoi du contrat de travail, de la déclaration préalable à l’embauche et du relevé d’heures. L’autre particularité de Job Minute, qui prélève une commission de 10 % dès qu’une mise en relation est réussie, c’est qu’elle propose uniquement des candidats préalablement sélectionnés via des entretiens téléphoniques. C’est essentiel puisque 70 % des postulants de l’hôtellerie-restauration sont issus d’autres filières.

Comment souhaitez-vous faire évoluer cette application ?

Au fil des mois, nous devrions enrichir l’application de nouvelles fonctionnalités liées à la signature électronique du contrat de travail et à la gestion de planning, par exemple. A terme, nous aimerions également dématérialiser entièrement le cycle de recrutement et traiter l’étape de l’envoi de la fiche de paie. Nous envisageons aussi de finaliser, d’ici l’été, une levée de fonds en capital risques qui nous permettrait d’embaucher des commerciaux ainsi que des professionnels du recrutement chargés de qualifier les candidatures. Nous réfléchissons enfin à ouvrir cette application, qui est aujourd’hui plébiscitée par une cinquantaine de clients, à d’autres secteurs d’activité que l’hôtellerie-restauration.

Aurélie Tachot